D’une superficie de 87 500 km2 entre la France, Monaco et l’Italie, le Sanctuaire Pelagos est la première zone transfrontalière méditerranéenne dédiée à la protection des mammifères marins.
Il s’agit du premier espace transfrontalier méditerranéen dédié à la protection des mammifères marins.
Cette zone, particulièrement riche en plancton, abrite une biodiversité remarquable, dont une grande concentration de différentes espèces de baleines et de dauphins.
En 2021, la Fondation Prince Albert II de Monaco (PA2F), le Fonds Mondial pour la Nature (WWF), l’Union Internationale des Nations Unies. (WWF), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Réseau méditerranéen des aires marines protégées (MedP). Les aires marines protégées de Méditerranée (MedPAN) s’associent pour créer l’initiative Pelagos.
Cet engagement de la société civile financera des activités de protection, de conservation et de promotion du Sanctuaire. promotion du Sanctuaire, afin de soutenir la mise en œuvre du plan de gestion de l’Accord Pelagos.
Le sanctuaire Pelagos est une aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne (ASPIM) qui abrite des habitats d’espèces menacées et présente un intérêt scientifique, esthétique, culturel et éducatif. Dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique et de la Convention de Barcelone, les États se sont engagés à atteindre l’objectif d’Aïchi 11 : 10 % de protection effective de la mer en 2020. Un objectif de 30 % d’AMP et d’AMCE en 2030 est en cours de discussion.

Et malgré la création de certains sites, l’objectif est encore loin d’être atteint. est encore loin d’être atteint : aujourd’hui, moins de 9 % de la mer Méditerranée est théoriquement sous un statut de protection. Le sanctuaire Pelagos représente à lui seul 38,9 % de la zone protégée.
L’Initiative Pelagos, avec la mobilisation de la société civile et des acteurs concernés, pourra servir de levier pour renforcer la protection du Sanctuaire. Le territoire du Sanctuaire Pelagos s’étend bien au-delà de la zone côtière et le renforcement de sa protection pourrait devenir un exemple pour la gestion des aires marines protégées en haute mer.